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AccueilA la uneLe refus de paternité chez les jeunes

Le refus de paternité chez les jeunes

  • 3 mai 2018
  • 0 comments
  • Mandiaye
  • Posté dans A la uneBecause I'm a Girls
  • 0

Ce samedi s’annonçait bien. J’étais à l’aise dans ma chambre. J’étais connecté sur Facebook, je chattais avec la fille que je devais rencontrer ce soir au Gelato des Almadies. Et d’un coup, mon téléphone sonna et je décrochais.

« Bonjour, Moustapha (le pronom a été changé). Je m’appelle Ndeye (le pronom a été changé) et je suis sage femme dans une structure sanitaire de prise en charge des jeunes. Je dois te voir pour une question concernant ta petite amie Nabou (le pronom a été changé) ».

Jamais, il ne me sera facile d’oublier ces mots qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire.

Aux minutes suivant son appel, ni une ni deux, je demande à ma cousine une pièce de cent francs CFA pour prendre le car rapide qui devait m’amener à la structure sanitaire. Le chemin me semblait long. Dans le car, j’avais l’impression que tout le monde me regardait, sûrement c’est parce que j’étais mal habillé dans un corps las au visage pâle. Mais ces regards ne m’inquiétèrent guère. Dans ma tête, je n’arrêtais de me poser des questions sur l’idée que Nabou soit enceinte de moi.

Les statistiques des études sur la sexualité des jeunes nous montrent que partout dans le monde les jeunes sont sexuellement actifs. Mais en Afrique, ce constat devient de plus en plus une question d’ordre cruciale. La majorité des adolescents et jeunes ne jouissent pas de leur Droit d’accès à l’information sur la Santé sexuelle et reproductive. Cette inaccessibilité constitue la principale porte d’entrée des grossesses précoces et ou non désirées, des infections sexuellement transmissibles, du VIH/Sida, des avortements clandestins dus la plupart du temps à de fréquents refus de paternité.

Enfin, je parvins à descendre de ce fichu transport en commun, de notre fameux « Car -rapide » qui n’arrêtait pas de stationner pendant des minutes à chaque arrêt durant le long du trajet. Ces « Mayko mou yëgue ! Mayko mou wathieu » (Permet lui de monter! Permet lui de descendre) de l’apprenti de la voiture qui, d’habitude ne me dérangeaient pas, m’étaient devenus insupportables aujourd’hui.

Le soleil était tapant. Je suais sur mon T-shirt délavé. Dans la structure sanitaire, devant la porte du bureau de la sage femme que j’avais peur d’ouvrir, mon cœur battait de plus en plus fort. Entre autres, il me traversait l’idée que la sage-femme me révèle que Nabou soit en état de grossesse. Brusquement, je décide d’ouvrir cette fichue porte. Dans sa blouse blanche qui ne rappelle mon premier jour de vaccination, la sage-femme était seule dans son bureau. J’y sentais la tristesse. Elle me réserva un bon accueil en me rassurant que notre discussion sera confidentielle. Je l’écoutais attentivement. Mes yeux grandement ouverts été bien fixés sur sa bouche d’où elle sortait ces propos : « Moustapha, ce matin j’ai reçu ta copine Nabou. Elle était venu faire une consultation gratuite financée par le projet ASK et Choices de l’ASBEF. Les résultats ont décelés qu’elle est enceinte et de toi selon ses propos ». À cet instant précis, je ne sais même pas si j’étais toujours en train de respirer. Je ne ressentais plus mon existence. Je palpitais, tremblait et une larme coula sur ma joue droite. Je voulais quitter le bureau de la sage-femme mais elle me retenait. Je l’obéissais comme si je n’avais plus contrôle de moi. Elle me calma, me conseilla et me demanda de parler avec Nabou sur sa situation. Je suis parti retrouver Nabou à la salle d’attente. Elle était habillée d’une haut aux de couleur rose et d’un collant qui laissait apparaître sa belle taille fine. Sur son beau visage auquel j’étais tombé sous son charme, j’y lisais une forte déception, une grande peur. Nabou était bouleversée. Les larmes sèches laissaient des traces sur son visage. Je n’osais même pas la parler. Je l’aimais tellement mais je ne pus l’empêcher de la demander de mettre un terme à sa grossesse. D’un coup, elle se leva, me gifla et s’en alla.

 

Deux jours plus tard, Fatim, la meilleure amie de Nabou, m’appela au téléphone pour me dire que Nabou est gravement malade. Sur précision de la sage femme, Nabou a eu une fausse couche qui selon elle, a été provoquée. Je décide de me rapprocher de Fatim qui me raconta : «Nabou a été voir une vielle qui habite le même quartier. Elle lui a donné des tisanes moyennant une forte somme d’argent. Depuis lors, Nabou n’arrêta de me parler des douleurs de ventre pendant nos séances de préparation au championnat de basket et même des pertes de sang. Elle a décidé d’interrompre sa grossesse parce qu’elle rêve d’une carrière de basketteuse. Elle dit que tu es le pire des imbéciles ». C’est Fatim qui parlait.

Au plus profond de moi, je regrettais tous ces actes d’irresponsabilités. Un seul rapport sexuel où j’avais menacé Nabou de mettre un terme notre relation si elle m’exigeait le port du préservatif, a viré à ce drame. Ce drame pouvait conduire à la mort de Nabou, à sa stérilité durant toute sa vie et même à une peine d’emprisonnement parce que l’avortement étant prohibé dans notre pays.

Il serait plus responsable si nous les jeunes nous décidons de nous abstenir des rapports sexuels ou de vivre une sexualité responsable. Nous pouvons aussi, nous rapprocher des peu de Centre Conseil Ados qui existent pour avoir des bonnes informations sur la santé Sexuelle et reproductive des Ados et Jeunes. Aujourd’hui, je suis devenu plus responsable. Je suis pair éducateur à l’Association Sénégalaise pour le Bien-Être familial. Et je ne cesse de lutter aux mariages précoces, grossesses précoces et ou non désirées et des avortements clandestins. Chiche?

Souinbou Diané

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